top of page
Photo du rédacteurPawLoVet

ÊTRE UN MEILLEUR VÉTÉRINAIRE NE DEMANDE PAS UN CEAV…

En tant que vétérinaire, on veut toujours offrir le meilleur à nos patients. Être le meilleur médecin… Se former en chirurgie… Avoir les meilleurs appareils d’imagerie…

Et en effet, c’est important pour poser les bons diagnostics et gérer les cas les plus complexes.

Mais ces cas-là, que représentent-ils ? 2, 3, 5 % de nos journées ? Combien de cas simples gère-t-on en parallèle ? Cette allergie aux piqûres de puces ? Ce vaccin de chiot trop mignon ? Cette stérilisation de chatte ?

Que fait-on pour être meilleurs sur ces cas-là ?


LES ATTENTES DE NOS CLIENTS

On le sait, la place de l’animal de compagnie a changé. Il est le très souvent devenu un membre à part entière de la famille. Et nombre de nos clients attendent de nous de le considérer comme tel.

Combien de fois peut-on entendre « oh, vous êtes un bon vétérinaire, on voit que vous aimez les animaux ! » pour avoir simplement eu un mot gentil pour leur vieil animal plus tout à fait mignon ?

Au contraire, on ne compte plus les clients mécontents, persuadés qu’on a fait mal à leur petit chien parce qu’il a couiné, alors qu’on ne le touchait même pas…

Comme quoi, aux yeux d’un propriétaire, le bon vétérinaire n’est pas nécessairement celui qui a le plus de diplômes…


NOS PROPRES ATTENTES

Quoi qu’en disent certains, on est bien d’accord qu’on a choisi cette voie parce qu’on aime les animaux…

Se retrouver donc face à une majorité de patients qui nous voit comme des monstres (et le danger associé) est donc particulièrement pesant.

Je pense qu’on rêve tous de n’avoir que des chiens arrivant joyeusement et sautant sur la table pour nous lécher le nez (non, ok, ça peut-être pas)… Ou des chats sortant d’eux-mêmes de leurs caisses de transport, la queue haute, tout ronronnants…

Mais on se retrouve le plus souvent face à des animaux tétanisés, fuyants ou agressifs. Vous conviendrez avec moi qu’il y a mieux comme environnement de travail… Outre les difficultés techniques que cela pose, ce n’est pas très bon pour notre moral à nous non plus.


ALORS COMMENT FAIRE AUTREMENT ?

Comme dans tous les domaines : en se formant !

Si la France est encore à la traine sur ce sujet, nos amis anglosaxons ne nous ont pas attendus (ok, rien de très original…).

Les approches de réduction du stress en cabinet vétérinaire (et par contagion, souhaitable celle-là, de nos clients et de nous-mêmes) se développent vitesse grand V ! Et les clients en sont de plus en plus demandeurs… Et ceux qui ne le sont pas, parce que « c’est normal que leur chat déteste le vétérinaire », le deviennent très vite une fois qu’on leur montre qu’il peut en être autrement…

Et vous, vous avez envie d’être de ces vétérinaires qui ne font plus peur à leurs patients ?


A très bientôt !

Comments


bottom of page