Pour commencer, il est bien démontré à l’heure actuelle que la grande majorité des animaux sont stressés dès leur arrivée dans une clinique vétérinaire, et cela persiste au cours des divers soins qui lui seront prodigués.
La persistance de ce stress va avoir des effets délétères sur plusieurs plans.
Pour l’animal
L’animal va chez le vétérinaire pour obtenir des soins lui permettant d’améliorer sa santé, sa qualité de vie, et le vétérinaire est le premier garant du bien-être animal. Il parait donc tout à fait approprié que sa visite chez le vétérinaire soit elle aussi un moment le plus agréable possible et bénéfique pour sa santé. La limitation du stress aigu et chronique et leurs effets délétères sur la santé permet à la fois de contribuer au bien-être de l’animal dans sa structure vétérinaire mais aussi sur sa vie à long terme. Un animal serein lors des soins sera également plus coopératif pour les manipulations, il se laissera plus facilement soigner et présentera un meilleur pronostic grâce à un diagnostic plus précoce et une meilleure observance des traitements.
Pour le propriétaire
De nos jours, l’animal représente de plus en plus un membre à part entière du foyer. Les propriétaires peuvent être réticents à imposer une visite chez le vétérinaire s’ils perçoivent que cette situation est mal vécue par leur animal. D’autre part, un animal qui appréhende des soins peut rendre le suivi d’un traitement très difficile pour le propriétaire. Le suivi des animaux s’en trouve perturbé, ainsi que l’observance de leurs traitements. A l’inverse, un animal qui se sent bien chez son vétérinaire favorise le lien entre le vétérinaire, son client et son patient.
Pour le vétérinaire
Lorsqu’un animal est stressé, il a plusieurs façons de réagir : se tétaniser, fuir ou agresser. Les deux dernières options posent de façon évidente un problème. La première car l’animal est difficile à examiner ou à soigner. La deuxième pour des risques de sécurité tels que morsures, griffures, malheureusement trop fréquentes et sources de stress pour le personnel vétérinaire. Par ailleurs, pouvoir travailler sans être limité par le comportement non coopératif de l’animal est un confort de travail qui contribue à un bien-être global du personnel au travail.
Comments